La pénurie de structures d’accueil extra-familial des enfants, l’insuffisance de structures de jour et de soins à domicile pour la prise en charge des personnes âgées ou dépendantes, l’absence d’école à horaire continu et d’horaires blocs, révèle des choix politiques en contradiction flagrante avec les besoins de la population. Les réponses néo-libérales apportées à la crise économique et financière frappent plus durement les femmes et sont facteurs d’inégalités lorsqu’elles démantèlent les services publics, empêchent la création d’emplois utiles et le développement d’infrastructures essentielles à la population. La loi sur les structures d’accueil de la petite enfance et sur l’accueil familial à la journée (J 6 29) est systématiquement attaquée par la droite majoritaire au Grand Conseil, dans le but d’économiser sur la qualité de l’accueil et de rogner sur la masse salariale. La nouvelle Constitution genevoise prévoit que le Canton et les communes financent l’exploitation des crèches. Dans le cadre de la nouvelle répartition des tâches, un projet de loi est attendu afin de clarifier la répartition des subventions entre le canton et les communes genevoises et le montant de celles-ci pour répondre aux besoins de places d’accueil de la petite enfance. A ce jour le Canton n’a toujours pas débloqué de budget pour les structures d’accueil de la petite enfance.
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