Le référendum a été déposé le 11 janvier 2024 avec plus de 100’000 signatures ! La votation aura lieu le 24 novembre 2024.
Voir l’appel à manifestation du 5 octobre. Soyons nombreux-ses !
Le Parlement a décidé de gaspiller 5,3 milliards de francs pour de nouveaux monstres projets d’autoroutes. Ces nouvelles infrastructures se situent toutes dans ou aux portes de grandes villes : Genève, Berne, Bâle, Saint-Gall et Schaffhouse. Ainsi, ces projets sont non seulement contraires aux objectifs climatiques inscrits dans la loi sur la protection du climat... mais aussi diamétralement opposés aux objectifs de ces villes qui visent à passer à des formes de mobilité plus respectueuses du climat.
En pleine crise climatique, c’est inacceptable ! Le SIT vous invite à soutenir le référendum lancé par l’Association Transports et environnement (ATE) et l’association actif-trafiC.
Coûteux : investissons plutôt dans la transition
Pour la période 2024 - 2027, le Conseil fédéral a débloqué 8,4 milliards de francs pour l’exploitation, l’entretien et les adaptations des routes nationales existantes. En outre, il propose au Parlement d’allouer 5,3 milliards de francs à l’extension des autoroutes, avec les projets susmentionnés. Et ce n’est que le début : près de 35 milliards en tout pour des autoroutes sont déjà planifiés ces prochaines décennies. A titre de comparaison, la Confédération ne dépense au total qu’environ 2 milliards par an pour la protection du climat. Ces projets autoroutiers sont inacceptables : cet argent devrait aller aux transports publics, aux mobilités actives et à un aménagement du territoire compact qui favorise la proximité.
Néfaste pour le climat
En Suisse, le trafic automobile est le principal secteur émetteur de CO2. Or, jusqu’à présent, aucune mesure efficace n’a été prise dans ce domaine. Contrairement à d’autres secteurs, les émissions de CO2 dans les transports ont même continué à augmenter depuis 1990. Il est désormais prévu d’investir des milliards dans le développement du trafic automobile plutôt que dans le transfert vers des formes de transport plus respectueuses du climat. Cela nous mène à une impasse ! L’extension ne serait achevée qu’à une date où le trafic en Suisse devra être exempt d’énergies fossiles. Pour cela, il faut nettement moins de voitures.
Inutile : les embouteillages ne feront qu’augmenter
L’extension des autoroutes est avancée comme une solution pour les embouteillages. Pourtant, les expert-e-s de la planification des transports ont compris depuis longtemps qu’une augmentation de la capacité induit un surcroît de trafic. En d’autres termes, créer de nouvelles routes ne solutionne pas les problèmes de trafic, au contraire. L’extension du tube du Gubrist de quatre à six voies illustre ce phénomène en Suisse. Le deuxième tube a été construit il y a quelques années seulement et le troisième suit déjà. La preuve qu’avec plus de voies, les embouteillages s’élargissent sans raccourcir. Il n’est plus possible d’absorber un volume de trafic accru sur les autoroutes autour des villes et agglomérations. Pour cela, il faudrait augmenter la capacité des routes en ville. Or, il n’y a pas de place dans les zones urbanisées, à moins de démolir des maisons ou des infrastructures. Pour réduire les embouteillages, il faut transférer systématiquement le trafic automobile vers les transports publics, la marche et le vélo ou augmenter le taux d’occupation par voiture de 1,4 à au moins 3 personnes.
Cet article est tiré de l’argumentaire publié par l’association actif-trafiC. Plus d’infos sur le site internet de l’association, en cliquant ici.
Signez et faites signer le référendum autour de vous, puis envoyez les signatures à l’adresse mentionnée sur la feuille.
Des cartes de signatures préaffranchies sont disponibles au SIT. Les personnes intéressées peuvent venir en chercher à la réception ou en commander auprès du secrétariat (022 818 03 00 ; sdestanne@sit-syndicat.ch).
Le Parlement a décidé de gaspiller 5,3 milliards de francs pour de nouveaux monstres projets d’autoroutes. Ces nouvelles infrastructures se situent toutes dans ou aux portes de grandes villes : Genève, Berne, Bâle, Saint-Gall et Schaffhouse. Ainsi, ces projets sont non seulement contraires aux objectifs climatiques inscrits dans la loi sur la protection du climat... mais aussi diamétralement opposés aux objectifs de ces villes qui visent à passer à des formes de mobilité plus respectueuses du climat.
En pleine crise climatique, c’est inacceptable ! Le SIT vous invite à soutenir le référendum lancé par l’Association Transports et environnement (ATE) et l’association actif-trafiC.