L’organisation actuelle du travail a des conséquences graves sur la santé des salarié-e-s. Aux risques persistants du travail industriel traditionnel (exposition à des substances nocives, manipulation de charges lourdes, travail sous la pluie…) s’ajoutent désormais les risques liés au stress (troubles musculo-squelettiques, douleurs dans le dos, les épaules, le cou, les poignets, les coudes, les genoux…).1 Ainsi, selon l’enquête suisse sur la santé de 2002, 44% de la population active affirmait occuper "un poste où la tension nerveuse est généralement très forte".
Les maladies et les accidents professionnels ne sont pas "équitablement" partagés entre l’ensemble des salarié-e-s. Au contraire, plus les salarié-e-s travaillent dans des conditions précaires, plus ils/elles y sont exposé-e-s. Le taux d’invalidité, par exemple, est 12 fois supérieur chez les ouvrier-ères semi-qualifié-e-s et non-qualifié-e-s que chez les travailleurs-euses qui ont une profession libérale ou scientifique.
Mais la santé au travail, c’est aussi la lutte contre le mobbing, contre le harcèlement psychologique et sexuel.
Toutes les brochures du SIT en lien avec ce sujet :
Autres ouvrages en lien avec ce sujet :
"Souffrance psychologique au travail - guide dans les méandres du harcèlement psychologique", Denise Fromaigeat et Gabriella Wennubst, qui contient des modèles de lettres à envoyer aux collègues ou à la hiérarchie.
"Le Burn out - comprendre et vaincre l’épuisement professionnel", Suzanne Peters & Dr Patrick Mesters
"La dépression au travail - prévenir et surmonter", Dr Marc Willard
Voir aussi nos dossiers "Egalité entre homme et femme, "Harcèlement sexuel" et "Maternité - adoption" qui développent plus en détail ces thématiques.
En cas de contraintes thermiques sur les lieux de travail, l’employeur a l’obligation de mettre en place une série de mesures d’ordre techniques, organisationnelles et de protection individuelle afin de protéger la santé du personnel.
Suite à la conférence qui s’est tenue le 26 avril dernier au SIT et destinée au personnel travaillant dans les secteurs de la santé ou du social, nous pouvons retenir plusieurs enseignements prononcés par Mme Barbara Zbinden, coordinatrice de la CORAASP (Coordination romande des associations d’action pour la santé psychique).
Dans un tout récent jugement, la Juridiction des prud’hommes a donné raison à une jeune mère qui avait demandé le report de son congé maternité du fait de l’hospitalisation de son enfant né prématurément.